Apprentissage de la propreté à un chiot

Fais pipi sur le gazon, pour…

Ne pas faire dans la maison !

Ah, la propreté … Voilà un aspect que tous les adoptants souhaitent voir acquis le plus rapidement possible.

Il est évident que descendre le matin pour prendre son petit déjeuner, et découvrir sur le carrelage les selles odorantes de Chouchou, ce n’est pas forcément la meilleure façon de se mettre en appétit.

D’un autre côté, cela permet de vérifier si la gamelle de la veille a bien été digérée. Il faut bien positiver, hein.

Nous allons commencer, comme d’habitude, par éliminer tous les mauvais conseils, qui restent malheureusement encore courants :

Mettre le nez du chiot dans son urine, est juste stupide. Le chien ne comprendra rien et, surtout, deviendra complètement stressé.

Le secouer, voir le taper, est encore plus idiot et totalement contre-productif. Le chien est incapable d’établir une relation de cause à effet entre son action et la punition. Le seul résultat éventuel, c’est qu’il se cachera pour effectuer ses besoins ou qu’il fera disparaître l’objet du délit en le mangeant… Ce genre de punition amène souvent le chiot à des troubles du comportement appelé Coprophagie.

Nous le répétons toute forme d’éducation coercitive est à bannir. Le but du jeu est toujours que le chien trouve un intérêt personnel à effectuer l’action que vous souhaitez qu’il fasse. On félicite, on récompense, mais on ne puni pas. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. Hein ? Si c’est de moi …

En premier lieu, à son arrivée chez vous, le chiot est propre. Si, si. Mais au sens canin du terme. Il ne se soulage pas sur son lieu de couchage.

De plus, il n’a absolument pas les capacités physiques pour se retenir plus de deux heures. Il ne contrôle pas assez ses sphincters pour cela.

Il n’y a donc pas d’autre solution que de sortir le chiot toutes les deux heures pour qu’il puisse se soulager dehors. A chaque fois qu’il le fait, on le félicite et on le récompense avec une friandise.

Si vous êtes dans l’impossibilité de le sortir, repérez les endroits ou il fait et mettez lui des journaux, à défaut de faire en extérieur, il prendra l’habitude pendant vos absence de faire dessus.

Il faut aussi savoir que bien souvent le chiot va faire pipi juste après les siestes, si vous arrivez déjà à le sortir à ces moments là, l’apprentissage se fera plus vite. Comme tout, c’est l’observation du comportement de votre chiot qui va vous indiquez les signaux avant coureurs et plus vous serez réactif, moins les accidents seront réguliers.

Surtout, on sort le chiot et on reste avec lui. J’ai eu le cas d’une personne qui ne comprenais pas que sa chienne, qui était propre, ait brutalement régressée un mois et demi après. Dans la soirée, elle était mise dehors. Systématiquement, quand elle rentrait, elle faisait pipi… Nous avons fini par trouver la cause. C’était l’hiver, il faisait donc nuit tôt et quand la petite était dehors, seule, elle avait peur. Trois mois, c’est l’âge où ils se font des trouilles tout seuls. En fait, elle restait calée derrière la porte et n’osait pas aller seule dans le jardin à cause de l’obscurité. J’ai conseillé à la dame de l’accompagner. Rassurée, la petite faisait son pipi deux minutes après être sortie.

Si on surprend le chiot en train de se soulager à l’intérieur, on le porte dans le jardin. Une fois qu’il a terminé, rebelote, on félicite et on récompense.

Si on trouve des déjections à l’intérieur, on éloigne le chiot et on nettoie en son absence. En effet la serpillère qui bouge, peut être interprétée comme une invitation au jeu et tenter le chiot de réitérer l’expérience.

Evitez de nettoyer avec des produits ammoniaqués. L’urine est composée d’ammoniaque …

Ainsi, votre chiot deviendra rapidement propre, en journée d’abord, puis la nuit ensuite. En général, on obtient ce résultat vers l’âge de trois mois. C’est bien sûr variable en fonction des individus.

Dites-vous que c’est, en tous cas, beaucoup plus rapide avec un Altdeutsche Schäferhunde qu’avec un bulldog par exemple.